Le 5 juin était organisée une journée dédiée à l’égalité et la mixité professionnelle. Collégien.ne.s et lycéen.ne.s angevins ont pu découvrir des métiers, échanger et débattre à travers quatre ateliers.
Des comédiens en herbe
La journée a débuté avec la compagnie Myrtil. Après avoir réfléchi aux stéréotypes et à l’orientation des filles et des garçons, les élèves sont invité.e.s à s’exprimer dans une scénette. Lisa, 15 ans, souhaite devenir mécanicienne dans l’armée, comment réagissent ses parents ? Les mains de volontaires se lèvent rapidement. Les arguments ne tardent pas, les parents tentent de convaincre leur fille que ce métier n’est pas fait pour elle. Rapidement, une petite sœur puis un grand-père viennent en soutien à Lisa. Tous deux l’encouragent à suivre ses rêves. A travers cette scénette, les jeunes ont appris qu’ils pouvaient trouver du soutien auprès de leur famille, de leur groupe d’ami.e.s, de leur professeur.e, d’un adulte qui exerce le métier vers lequel ils.elles s’orientent et surtout qu’ils.elles ne doivent pas renoncer si des obstacles se dressent devant eux.
Quelle équipe aura le plus de connaissance sur l’égalité et la mixité ?
Réparti.e.s en équipes, les collégien.ne.s et les lycéen.ne.s sont amené.e.s à tester leurs connaissances sur l’égalité et la mixité en répondant à des questions. Rapidement, un esprit de compétition s’installe. Une envie d’arriver en tête qui mène les élèves à réfléchir davantage en faisant appel à leurs connaissances et leurs observations. Dans quel corps d’armée trouve-t-on le plus de femmes ? Combien y a t il de femmes maires en France ? Combien de femmes ont-elles été Premier Ministre ? L’équipe qui récolte le plus de points est celle qui a donné les bonnes réponses le plus rapidement. Le jeu, un moyen ludique d’approfondir ses connaissances !
Débattre en mouvement
En ligne, les élèves sont invité.e.s à se déplacer à droite ou à gauche pour exprimer s’ils sont d’accord ou pas d’accord. A-t-on besoin de coller à l’étiquette d’un métier pour pouvoir le réaliser ? Est-ce que le fait d’être une femme impacte les choix d’orientation ? Est-on obligé d’être un homme pour diriger ? Après s’être déplacé.e.s d’un côté ou de l’autre, collégien.ne.s et lycéen.ne.s énoncent leurs arguments pour justifier leur position. Ils peuvent se déplacer à mesure qu’un.e camarade les convint. Le débat mouvant est l’occasion d’échanger et de débattre sur des questions qui touchent directement les élèves. Il favorise l’ouverture d’esprit et la tolérance.
Rencontre avec les professionnel.le.s
Réuni.e.s dans un lieu convivial, élèves et professionnel.le.s échangent sur les métiers. Les élèves sont libres de poser toutes les questions qu’ils souhaitent aux professionnel.le.s afin d’en apprendre plus sur leur secteur d’activité, leur métier, leur formation. Ces échanges sont aussi l’occasion pour eux de récolter des conseils bienveillants sur le choix de leur orientation. Des collaborateurs et collaboratrices de Enedis, Artus Megitt, Scania, Edelweiss, Menuau, Handicap’Anjou ainsi que la Ville d’Angers, l’Armée de Terre, l’Armée de l’air et la Marine Nationale ont participé à ce moment.
Qui est-ce des métiers
Elles exercent une profession dans laquelle il est peu courant de retrouver des femmes. Elles ne peuvent répondre que par oui ou non. Est-ce en extérieur ? Est-ce dans le bâtiment ? Est-ce que c’est en rapport avec les enfants ? Est-ce que c’est dans le social ? Est-ce que c’est un métier physique ? Autant de questions qui ont mené les élèves à deviner, parfois difficilement, les métiers de chauffeur éboueur, paysagiste, militaire, cheffe d’entreprise, monteuse assembleuse, enseignante en activité physique adaptée et ingénieure.
Temps de clôture de l’action FACE pour l’égalité et la mixité, la journée du 5 juin réunissait 11 secteurs d’activité. Entreprises et centres de formations étaient présents pour faire connaitre leurs métiers et secteurs d’activité auprès du public 15-30 ans.
Les interventions en classe et la journée du 5 juin, à travers ses ateliers, son forum et sa table ronde, ont répondu à la volonté des entreprises de déconstruire les stéréotypes de genre et d’élargir les choix professionnels des jeunes. Pari réussi !