AGENDA ACTIONS 2025

Wi-Filles, 3 mois déjà !

Depuis janvier, les mercredis après-midi des collégiennes du Club Wi-Filles (scolarisées aux collèges Claude Debussy et Jean Lurçat) sont rythmés par des ateliers, des visites d’entreprises et des rencontres avec des professionnel.le.s du numérique. Retour sur les trois premiers mois de l’aventure Wi-Filles à Angers.

 

A la découverte du monde du numérique

 

Déjà trois rendez-vous avec les étudiants de l’ESAIP pour les Wi-Filles. Ces futurs experts en Big Data, Objets connectés et Cybersécurité reprennent le chemin du collège pour faire découvrir leur univers lors des ateliers découverte du numérique.

Les Wi-Filles se sont ainsi initiées à la programmation et ont codé leurs premières lignes en HTML pour construire une page web. Comment hiérarchiser son contenu sur une page ? Comment créer un titre et insérer une image ?

“Allez-y testez ! L’informatique, c’est ça, il faut tester tout le temps. Même si ça ne marche pas, il faut continuer.” souffle Gabriel aux Wi-Filles lors de l’atelier “guirlandes lumineuses” ou comment programmer un objet depuis un ordinateur.

 

Atelier « guirlande lumineuse »

Un encouragement à persévérer qu’elles n’oublient pas lorsqu’il s’agit de programmer les mouvements permettant à un personnage de sortir d’un labyrinthe. Chaque atelier imaginé par les étudiants est ainsi pensé pour qu’elles s’initient à la programmation et découvrent l’univers du numérique de manière ludique.

Elles sont encouragées à essayer et à recommencer quand le résultat obtenu n’est pas celui attendu. Un moyen de développer leur confiance en soi et de leur faire prendre conscience qu’elles sont capables de tout accomplir.

 

Une plongée dans le monde de l’entreprise

 

Mercredi 20 mars, les Wi-Filles se donnent rendez-vous devant le collège Claude Debussy pour prendre le bus direction … BNP Paribas ! Durant cette première sortie, elles découvriront les métiers du numérique dans la banque.

Après le quiz, la réalité virtuelle chez BNP Paribas

Réparties en deux équipes, elles sont invitées à participer à “Qui veut gagner des bonbons ? “, un quiz à la découverte du numérique bancaire. La concentration et la compétition sont à leur maximum pour gagner la boîte de bonbons mise en jeu !
Animé par Jérôme, Responsable Digital régional, et Baptiste, l’activité suscite parfois l’étonnement chez les Wi-Filles. “On peut envoyer de l’argent par message ?”, s’exclame l’une d’entre elle en découvrant une utilisation insoupçonnée de son téléphone.

Ces visites et la rencontre avec des collaborateur.trice.s d’entreprise permettent aux collégiennes de découvrir les richesses de l’écosystème du numérique angevin.

 

La suite de l’aventure Wi-Filles

 

Initiation à la programmation et réalisation de projets numériques sont au programme des prochaines semaines. Ne manquez pas les actualités du Club Wi-Filles en les suivant sur Twitter avec #wifilles49.

Et, rendez-vous très bientôt pour connaitre la date de l’événement de clôture du Club. Il y aura des surprises !

Les Wi-Filles pendant un atelier

Merci !

 

Merci aux partenaires de l’action Wi-Filles, qui par l’engagement de leur structure et/ou de leurs collaborateur.trice.s permettent aux collégiennes de s’initier aux métiers et aux compétences du numérique.

Merci aux étudiants de l’ESAIP qui animent les différents ateliers, avec enthousiasme et bonne humeur, depuis janvier.

Merci à BNP Paribas d’avoir ouvert ses portes aux Wi-Filles.

Merci aux entreprises et aux professionnel.le.s impliqués dans les futurs ateliers et sorties, que vous découvrirez dans la deuxième partie des aventures du Club Wi-Filles d’Angers !

 

Accompagner les salariés aidants en entreprise

Ils.Elles accompagnent un enfant, un parent ou un proche dépendant et/ou en situation de handicap et ont un emploi. Ils.elles, ce sont les salarié.e.s aidant.e.s. Selon des données statistiques, aujourd’hui 1 actif sur 6 est aidant.e. Dans dix ans, ils.elles seront 1 sur 4.

Jeudi 21 mars, entreprises et acteurs du territoire étaient réunis à la CCI de Maine et Loire pour comprendre l’impact de l’aidance sur l’entreprise et des leviers d’actions pour les accompagner. Ce petit déjeuner était à l’initiative d’un partenariat entre AG2R LA MONDIALE et le CIDFF 49  qui se sont associés au CCAS d’Angers, l’UDAF 49 et FACE 49 pour apporter des pistes de réflexions au nouvel enjeu du vieillissement de la population sur les entreprises et ses salariés.

 

Des aidants nombreux mais invisibles

 

En France, on compte 12 millions d’aidants. Parmi eux, 47% sont en emploi. Un chiffre qui tend à augmenter au fil des ans notamment en raison de l’allongement de la durée de la vie et de l’augmentation des pathologies liées à l’âge. Toutefois, la crainte d’être stigmatisé ou encore le fait de considérer l’entreprise comme un espace de repos et de répit mènent ces actifs à ne pas évoquer leur situation dans la sphère professionnelle. 88% des salariés aidants affirment, en effet, n’en avoir jamais parlé à leur entreprise.

Souvent, ces aidant.e.s relèguent leur propre santé au second plan. Ainsi, 9 sur 10 se disent fatigués moralement et 8 sur 10 physiquement. Dans l’entreprise, la charge mentale qu’ils subissent, le stress, la fatigue et le manque de temps impactent les performances, entraînent des absences répétées, des arrêts maladie voire le burn out.

Au cours des 12 derniers mois, 75% des salariés aidants actifs se sont arrêtés en dehors des congés payés. Des arrêts imprévus, de courte durée, qui impactent l’organisation de l’entreprise et représentent une perte importante. Les entreprises doivent donc s’emparer du sujet et adopter une démarche de reconnaissance de ces aidant.e.s.

 

 

L’importance d’être reconnu et accompagné

 

Les entreprises ont un rôle important à jouer afin de rendre visibles les aidant.e.s et de les accompagner dans leur quotidien. L’entretien annuel et la diffusion d’informations en interne sur ce sujet peuvent permettre aux entreprises de détecter les salariés aidants au sein de sa structure.

Aussi, il semble essentiel de reconnaître et de valoriser les compétences développées par les aidants hors de l’entreprise : polyvalence, capacité à gérer le stress et à penser à tout (portage des repas, gestion de l’accompagnement des personnes aidées …).

Le CIDDF, L’UDAF 49, AG2R La Mondiale et le CCAS d’Angers soulignent l’importance d’avoir une démarche de reconnaissance globale et proposent des pistes de réflexion et d’action pour les entreprises.

 

La démarche de reconnaissance globale en entreprise

 

  • Inscrire la thématique dans la démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises, sous l’angle de la qualité de vie et du bien-être au travail
  • Ouvrir la parole pour faciliter le repérage des salariés aidants, avec écoute, empathie et bienveillance
  • Accorder des congés spécifiques réservés aux salariés aidants (congés de solidarité familial, congé proche aidant, congé de présence parental). Par exemple, la loi permet en effet à toute personne confrontée à la survenue d’un handicap chez un enfant de bénéficier de 2 jours de congés supplémentaires.
  • Permettre le don de jour de repos non pris
  • Aménager les horaires de travail. Le code du travail prévoit une disposition pour tout salarié en situation d’aidance.  65% des salariés aidants ont eu recours à un aménagement d’horaires.

Partage d’expérience : Le Crédit Agricole d’Anjou a réalisé un appel aux promesses de don auprès de ses salariés pour identifier celles et ceux qui seraient prêts à accorder des journées de repos à un.e collègue touché.e par la maladie. Plus de 100 collaborateurs se sont manifestés, avec des promesses de congés allant jusqu’à 5 jours. Cet accord a été inscrit en amont des dispositions législatives déjà existantes. Toutefois, ce don reste difficile en raison du frein psychologique existant chez l’aidant qui ne voudra pas que cela impacte ses collègues.

 

Trouver le bon interlocuteur

 

Qui sont les acteurs du territoire sur qui les entreprises et les salariés peuvent s’appuyer ?

  • L’UDAF 49 avec une permanence téléphonique d’écoute et d’information
  • Le CCAS d’Angers accompagne les proches aidants et plus particulièrement quand l’aidé.e est une personne âgée de plus de 60 ans : informations, soutien psychologique et ateliers bien-être
  • Le CIDFF du Maine et Loire, pour des conseils d’ordre juridique et des informations sur l’accès aux différents droits
  • Outre l’aide et l’accompagnement individuel de l’aidant, via l’action sociale des caisses de retraites complémentaires, AG2R LA MONDIALE propose aux entreprises des solutions telles que :
    • l’accompagnement individuel de l’aidant
    • l’apport de leur expertise pour faciliter l’accès à l’hébergement
    • le village répit famille pour partir en vacances avec un proche dépendant, avec le soutien d’une équipe médico-sociale
    • l’aide pour l’aménagement de l’habitat
    • l’accompagnement collectif avec un module de sensibilisation et de formation à l’ensemble des salariés et des managers
    • des ateliers thématiques bien-être et des formations e-learning pour les aidants

Dans la reconnaissance et l’accompagnement des salariés aidants, l’entreprise a ainsi un rôle important à jouer et pourra s’appuyer sur les acteurs compétents du territoire. Un moyen de permettre à ces actifs, toujours plus nombreux, de concilier temps de vie, santé et emploi, dans un cadre flexible et bienveillant.

 

Pour plus d’informations :

  • CIDFF du Maine-et-Loire : 35 rue Saint-Exupéry 49100 Angers – 02.41.86.18.04
  • UDAF 49 : 4 Avenue Patton 49003 Angers – 02.41.36.04.44 – aidants49@udaf49.fr
  • CCAS d’Angers : Boulevard de la Résistance et de la Déportation 49020 Angers – 02 41 05 49 49

 

La simulation d’entretien de recrutement

Plusieurs fois par an, un groupe de chercheur.se.s d’emploi embarque pour l’aventure des Clubs de l’Emploi. Cette méthode de recherche collective et intensive est portée par l’ALDEV. Elle permet aux bénéficiaires de développer leur réseau, de saisir de nouvelles opportunités et de rencontrer des professionnel.le.s du territoire. Depuis 2016, FACE Angers Loire intervient, dans ce cadre, pour permettre aux candidats de rencontrer des recruteurs lors de simulations d’entretien de recrutement.
 

La simulation d’entretien de recrutement

 
L’objectif de ces rencontres, pour les bénéficiaires, est d’adopter les attitudes et techniques de base d’un entretien de recrutement. Ils bénéficient en effet, d’une réelle mise en situation avec un debriefing immédiat pour analyser les points forts et les axes de progression. Placée sous le signe de la bienveillance, la simulation d’entretien de recrutement permet également aux chercheur.se.s d’emploi d’être plus à l’aise devant un futur recruteur.

 


 
Un exercice également enrichissant pour le.la professionnel.le bénévole qui rencontre alors des profils divers et variés et qu’ils n’auraient sans doute pas eu l’occasion de rencontrer à travers la simple lecture du CV.

66 simulations d’entretien de recrutement ont été réalisées dans le cadre des Clubs de l’Emploi en 2018. Ce sont au total les collaborateurs et collaboratrices de 19 entreprises qui, bénévolement, ont participé à cette action.


 

De nouvelles rencontres candidats employeurs en 2019

 
En 2019, FACE Angers Loire et ses entreprises engagées se mobilisent toujours plus pour favoriser l’inclusion des personnes fragiles en les reconnectant avec le monde de l’entreprise. Pour contribuer à l’insertion professionnelle, engagez-vous dans nos actions Emploi.

Les prochaines simulations d’entretien de recrutement auront lieu le 15 février 2019.

Pour participer à cette action et prodiguer vos conseils aux chercheur.se.s d’emploi, contactez Kevin à ks.faceangersloire@gmail.com.

Wi-Filles Angers, c’est parti !

L’aventure Wi-Filles a commencé le 30 janvier pour 19 filles des collèges Claude Debussy et Jean Lurçat à Angers. De janvier à fin mai, elles assisteront à des ateliers avec des étudiants de l’ESAIP qui partageront leur univers du numérique avec elles. Big Data, Cyber Sécurité, Internet des Objets n’auront plus de secret pour elles ! Plusieurs entreprises du territoire ouvriront leurs portes aux Wi-Filles et des collaborateur.trice.s viendront à leur rencontre pour présenter leurs métiers. Une plongée à la découverte de l’écosystème du numérique angevin qui a débuté en présence des partenaires de l’action, des parents des filles et de l’équipe pédagogique des établissements.

 


 

Jour 1

 
30 janvier, après s’être présentées, les Wi-Filles laissent la place aux partenaires de l’action qui ont exprimé leurs motivations à soutenir l’action et leurs implications dans la suite de l’aventure. L’occasion pour FACE Angers Loire de remercier chacune des entreprises et structures qui soutiennent le projet à travers la mobilisation de leurs collaborateur.trice.s, la mise à disposition de matériel, l’organisation de visites et le marrainage des filles.
 

 

Un petit four et un verre de jus de pomme plus tard, les Wi-Filles vivent leurs premiers passages devant la caméra pour un reportage d’Angers Télé qui passera, le soir même, sur le petit écran. Un exercice auquel elles se sont prêtées avec un peu d’appréhension mais surtout avec beaucoup d’enthousiasme !
 

 
Tout juste le temps de se prêter au jeu des photos, que les Wi-Filles d’Angers se dirigent vers la salle multimédia du collège Claude Debussy pour le premier atelier du Club. Menu du jour : la sensibilisation aux dangers du Web (après avoir pris mille et une photos pour le trombinoscope du Club !). Assises en cercle, elles partagent leurs usages d’Internet, leurs expériences sur le Web, les situations choquantes auxquelles elles ont été confrontées avant de conclure sur les bonnes pratiques à adopter pour se protéger sur les réseaux sociaux, les sites de e-commerce, les forums et autre messagerie.

 


 

 

Merci

 
Merci aux entreprises pour leur implication.

 

  • A celles qui accueilleront bientôt les collégiennes dans leurs locaux afin de leur faire découvrir le monde de l’entreprise.
  • Aux collaborateurs et collaboratrices qui partageront avec passion leur métier et participeront à élargir leurs choix d’orientation.
  • A celles et ceux qui fourmillent d’idées et qui participent de ce fait à la construction d’un programme sur mesure pour les Wi-Filles.
  • Aux étudiants de l’ESAIP pour leur implication et leur investissement dans les ateliers du Club.

 
Le Club Wi-Filles est soutenu par

Zoom sur l’immersion en entreprise de nos Seniors

Après 5 semaines durant lesquelles ils.elles ont assisté à des ateliers animés par des professionnel.le.s, c’est l’heure de l’immersion pour nos chercheur.se.s d’emploi. Cette période de mise en pratique professionnelle clôt la session d’accompagnement. En insertion ou en reconversion, cette période favorise l’accès à l’emploi. Quelles missions ont été confiées à nos demandeur.se.s d’emploi par les structures d’accueil ?

 

Nedjima, assistante administrative à l’ESPL

 
Lundi 12 novembre, Nedjima foule le sol de l’Ecole Supérieure des Pays de la Loire. C’est le premier jour de son immersion au sein de l’établissement qui forme des étudiants du BTS au MBA. Elle participe à la saisie des effectifs détaillés des différentes formations. Une mission qui nécessite des compétences en matière de saisie informatique, de la rigueur et une capacité à s’adapter rapidement à un nouvel environnement de travail.

Durant cette immersion, Nedjima a pu découvrir le métier d’autres collaborateur.trice.s de l’ESPL. Elle s’est ainsi immergée au sein du pôle accueil et a édité ses premières cartes étudiantes !

J’ai pu développer mes compétences et les mettre en pratique sur mon poste d’assistante administrative. L’immersion m’a également permis de découvrir d’autres métiers.

Nedjima assise à son bureau lors de son immersion

Amadou, au sein des services généraux à l’ESSCA

 
Si nous devions résumer l’immersion d’Amadou au sein de l’ESSCA en un mot, ce serait … Variée ! Au sein des services généraux de l’établissement, il a en effet pu découvrir plusieurs métiers.

Il a été accueilli dans une équipe désireuse de réaliser des projets porteurs de sens. Amadou a pu s’appuyer sur sa sociabilité et son assiduité pour accompagner les différents collaborateurs de l’ESSCA dans leurs missions. De l’entretien et l’agencement avec le paysagiste, à la manutention, en passant par des travaux d’électricité et de peinture, Amadou a démontré sa polyvalence et sa capacité d’adaptation.

 

Amadou participe au relooking de la chaufferie de l’ESSCA

Nelly, assistante administrative et comptable à l’EHPAD le Parc de la Plesse

 
Lundi 10 décembre, c’est au tour de Nelly de débuter sa période de mise en pratique professionnelle. Elle intégre les équipes des services administratifs de l’EPAD du Parc de la Plesse.

Après une visite de l’établissement, des différentes unités et des différents services pour se familiariser avec les lieux, elle a pris le temps d’observer avant d’appliquer. Une mise en pratique progressive qui lui a permis de découvrir un logiciel de gestion d’entreprise qu’elle n’avait jamais utilisé.

J’étais partante pour une troisième semaine ! L’immersion m’a permis de prendre le temps d’apprendre et de découvrir de nouvelles tâches comme le reporting. Je sais maintenant ce dont j’ai besoin pour la suite.

Nelly en immersion au Parc de la Plesse

Ainsi, la période d’immersion en entreprise signe la fin de l’accompagnement à l’emploi pour nos Seniors. Hadija, qui ne figure pas dans cet article, a été accueillie par Castorama Beaucouzé au sein du pôle logistique. Souhaitons leur une bonne continuation et du succès pour 2019. On nous souffle qu’il y a déjà une belle reprise de confiance et quelques sorties positives pour nos bénéficiaires !

Pour en savoir plus sur l’accompagnement à l’emploi dédié aux 45 ans et +, organisé par FACE Angers Loire, consultez les articles précédents.

Nina, de filleule à fleuriste épanouie

Presqu’un an après la fin de son parcours d’accompagnement au sein du Club FACE Angers Loire, nous avons retrouvé Nina. D’aventures humaines en rencontres sincères, elle nous parle de l’expérience du parrainage et de son parcours professionnel.

 

La belle aventure du parrainage

 

A travers des contacts réguliers avec un.e professionnel.le d’entreprise, le parrainage vise à dynamiser et faciliter la recherche et le retour à l’emploi. La marraine ou le parrain apporte alors des outils et des conseils adaptés au projet du bénéficiaire. Une vraie stratégie de recherche d’emploi ou de formation est alors mise en place. Mais le parrainage peut également passer par la mise à disposition de compétences. C’est dans ce cadre que Nina a rencontré Adeline Hamonet, graphiste et chargée de communication.

 


 

Parole de Marraine

 
Adeline Hamonet, qui êtes-vous ?
Je suis graphiste, chargée de communication. Fondatrice de l’entreprise Jus d’icieuse Communication et Upgreat Kom.

Pourquoi devenir marraine ?
Dès que possible, j’interviens bénévolement pour l’emploi, pour aider les gens à mettre leurs compétences et leur profil en valeur afin qu’ils trouvent l’emploi qui leur correspond.

Les objectifs de ce parrainage étaient d’aider Nina à créer son book professionnel de fleuriste, pour présenter son travail et le mettre en valeur afin de trouver un emploi en tant que fleuriste.

Qu’est ce que le parrainage vous a apporté ?
La satisfaction de voir une personne mettre en avant son talent, son savoir-faire et atteindre l’objectif de trouver l’emploi qu’elle voulait !

 


 

L’après parrainage

 

Après plusieurs expériences professionnel.le.s de quelques mois, notamment au sein du CIAT, Nina rencontre Janice et John Cerisier. Elle effectuera d’abord deux semaines de stage en mai et en juin avant d’être embauchée Dans le Jardin. Une embauche pas comme les autres puisqu’il s’agit du premier emploi franc signé sur le territoire angevin. Ce dispositif expérimental vise à favoriser l’embauche de demandeur.se.s d’emploi résidant dans l’un des quartiers prioritaires de la ville.

Janice, pour qui l’insertion professionnelle est une conviction, parle avant tout de rencontre humaine et d’évidence pour évoquer le travail avec Nina. Elle a été séduite par son savoir être et sa générosité. Dans une vraie démarche de professionnalisation et d’insertion, Nina assistera, en 2019, à plusieurs sessions de formation visant à renforcer ses compétences. La fleuriste s’investit également, sur son temps personnel, pour mieux maîtriser la langue française. Originaire de Russie, elle a décidé de prendre des cours de français pour pallier la barrière de la langue. Une barrière qui, toutefois, n’a jamais représenté une réelle difficulté avec les clients.

 

 

Un an après avoir réalisé son book avec Adeline Hamonet, Nina s’épanouit pleinement dans son métier. Du conseil clientèle à la gestion des livraisons en passant par la création et la mise en place, elle participe à toutes les activités de la boutique Dans le Jardin. Elle accompagnera d’ailleurs Janice et John Cerisier au Salon Maison et Objet en janvier pour participer à l’achat de mobiliser et de décoration.

Une véritable histoire de parrainage et d’insertion réussie.

Merci à Adeline Hamonet d’avoir mis à disposition ses compétences au profit de la réussite professionnelle de Nina.
Merci à Janice et John Cerisier de nous avoir ouvert leurs portes et d’accompagner Nina dans son insertion professionnelle.

Portrait d’entreprise engagée : Concentrix

FACE Angers Loire donne la parole aux entreprises dont l’engagement se traduit par la présence de ses collaborateur.trice.s lors de nos différentes actions et événements. Concentrix ouvre le bal avec la première édition des Portraits d’entreprises engagées. Nadège Gil, responsable recrutement et  Maud Bristow, responsable de la communication, nous parlent de l’engagement de l’entreprise auprès de tous ceux qui font la diversité.

 

 

Un mot sur le groupe Concentrix

Stream International Inc. est une Société qui appartient au groupe Concentrix, leader mondial dans les services d’assistance utilisateurs à distance. Nous gérons des centres de relations clients pour le compte de donneurs d’ordres dans les secteurs de l’informatique, du multimédia, des télécoms et des services.

 

Qu’est ce qui motive l’engagement de votre entreprise dans les actions de FACE Angers Loire ?

 

Notre culture d’entreprise se fonde sur des valeurs fortes : l’Engagement, l’Adhésion, le Respect, l’Excellence et… la Diversité, entendue dans son acception la plus large. C’est donc auprès de tous ceux qui font la diversité que l’entreprise s’engage. L’entreprise a été l’une des pionnières à signer une charte de la diversité. Nous nous engageons sur des axes de recrutement et d’intégration basés sur des critères de compétences. Diversité, intégration et maintien des salariés en situation de handicap, égalité hommes/femmes sont au cœur de nos préoccupations, de nos engagements RH et opérationnels depuis toujours et sont un véritable atout concurrentiel dans notre domaine d’activité.

La promotion de la diversité et de l’égalité des chances passe par des actions de recrutement ciblées : partenariats locaux avec les Cap Emploi pour toucher le public des travailleurs handicapés, les missions locales pour toucher un public jeune parfois sans qualification, des associations de femmes pour élargir leur accession à nos métiers techniques, une présence régulière dans les salons spécialisés de l’emploi (diversité, handicap, séniors).

C’est donc tout naturellement que nous avons souhaité nous investir auprès du Club d’entreprises FACE Angers Loire, un des acteurs majeurs local, menant des actions concrètes en faveur de la diversité et de la lutte contre toute forme d’exclusion et de discrimination.

 

Photo d’illustration

Dans quelles actions du Club votre entreprise s’est-elle investie ?

 

Ensemble, nous nous sommes engagés au travers de différentes actions comme le parrainage, la simulation d’entretien ou encore l’entretien-conseil.

Par une approche pragmatique, bienveillante et un accompagnement individuel, personnalisé, ces rencontres sont des moments privilégiés d’échange permettant aux personnes accompagnées de gagner en confiance en leur permettant de construire un parcours plus sécurisé et d’améliorer leur employabilité. Ces actions renforcent notre engagement social, nous permettent le partage d’expérience et de méthodologie avec d’autres partenaires.

 

Faire le choix de la diversité, c’est apporter des solutions aux problématiques de recrutement, encourager l’accès ou le retour à l’emploi, faciliter la promotion interne et favoriser le management de proximité.

Nous profitons de cette tribune pour remercier FACE Angers Loire pour le travail effectué et la confiance qu’elle nous porte.

Nos ambitions pour les années à venir ? Poursuivre le développement de nos partenariats afin de continuer à valoriser la diversité et lutter contre la discrimination.

 

Une action, une initiative que vous aimeriez voir naître sur le territoire angevin ?

 

Initiative que nous aimerions voir naître sur le territoire angevin : Echange de bonnes pratiques sur des problématiques récurrentes et sur des actions innovantes. « Le club de la relation humaine »

 

 

Merci à Concentrix pour son engagement et son implication dans les différentes actions du Club.

 

Le numérique au service du développement des compétences et de la qualité de vie au travail

Dans un contexte de digitalisation, de transformation des métiers et de la valeur Travail, le numérique apparaît aujourd’hui comme un outil indispensable au service du développement des compétences et de la qualité de vie au travail. Mais comment l’utiliser ? Jeudi 29 novembre, lors du dernier petit déjeuner RSE de l’année, Virginie Désert-Beurton, dirigeante de Valeurs&Co, a apporté des éclairages aux entreprises présentes. Echanges de pratiques et pistes de réflexion étaient au rendez-vous.

 

Le numérique au service du développement des compétences

 

En matière de formation et d’apprentissage, le numérique se veut facilitant. Ainsi, le savoir de l’entreprise peut s’organiser grâce à des outils de knowledge management. Des dispositifs au service de la montée en compétences tels que l’e-learning et la réalité augmentée et virtuelle ont aussi déjà fait leurs preuves. Le serious game permet, quant à lui, d’introduire du jeu dans les parcours d’apprentissage. Son côté ludique favorise la participation des collaborateur.trice.s et permet de jouer sur leurs émotions.

Tous ces outils que nous utilisons déjà ou très bientôt doivent être mixés afin de s’adapter à tous les profils au sein de l’organisation. Car si l’ensemble de l’entreprise réalise le même test pour mesurer la maturité numérique des collaborateur.trice.s, les formations doivent se marier avec les différents métiers et niveaux des utilisateurs.

Le numérique représente également une aide à l’évaluation des compétences. Il est capable de capter les savoirs et compétences développés par les salarié.e.s en dehors de leurs missions initiales et de faire émerger un vrai panel d’atouts et de compétences disponibles dans l’entreprise.

Toutefois, Virginie Désert-Beurton nous alerte sur la question de l’utilisation des différents outils et logiciels dans ce processus d’évaluation. La limite reposerait sur la conception de l’algorithme. Il est en effet pensé, écrit et codé par des humains; des biais sont donc intégrés dès sa création. D’où une attention très particulière à porter sur les indicateurs de référence insérés dans l’outil.

L’intervention de Virginie se poursuit en abordant le lien entre la gestion des talents, leur détection et le numérique. Celui-ci sert par ailleurs à la mobilité et la gestion des carrières à travers la visualisation des parcours internes, au télétravail ou au nomadisme.

 

Numérique et qualité de vie au travail

 

Grand enjeu du monde du travail, la qualité de vie au travail repose sur des caractéristiques objectives et sur la perception de chacun. Il est utile d’avoir recours aux outils numériques afin d’agir sur la circulation de l’information, les conditions de travail, le relationnel, l’équilibre entre vies professionnelle et personnelle ou encore l’organisation du travail.

Avec des objectifs propres (échanger, maximiser la veille, stimuler la créativité …), de nombreuses entreprises se structurent autour d’un Réseau Social d’Entreprise. Outil au service de la QVT, il s’avère toutefois inefficace s’il n’a pas été correctement pensé, si les salarié.e.s n’ont pas été impliqué.e.s dans sa conception et/ou s’ils ne sont pas accompagné.e.s dans le changement. Sa mise en place nécessite ainsi une réflexion profonde et collective ainsi qu’un accompagnement afin qu’il ne se superpose pas aux outils déjà existants et qu’il puisse servir son objectif premier.

« Comment mettre le numérique au service du développement des compétences et de la qualité de vie au travail ? »

Le numérique, responsable et facilitateur de la transformation digitale

 

Dans les années à venir, l’impact des technologies numériques sur le travail dépendra de la faculté des collaborateur.trice.s à intégrer les compétences requises et de l’efficacité des systèmes de formation et d’accompagnement. Le numérique se diffuse à l’ensemble de l’économie et des fonctions de l’entreprise et son système ne marchera que s’il est collectivement porté par tous.

« Le numérique est un outil permettant d’inventer de nouveaux modèles productifs et organisationnels. Charge à nous de les identifier et de tendre vers ceux qui nous semblent collectivement préférables. »

La Fabrique (Numérique et emploi : Quel bilan ?)

 

Merci à la WISE’Factory d’avoir accueilli ce rendez-vous.

Le bien-être au coeur de la recherche d’emploi

Depuis le 1er octobre, 8 chercheur.se.s d’emploi bénéficient d’un accompagnement renforcé mis en place par FACE Angers Loire. Chaque jour, ils participent à des ateliers collectifs et individuels animés par des professionnel.le.s d’entreprise. La quatrième semaine est l’occasion d’aborder le sujet du bien-être et d’échanger à propos d’un équilibre de vie qui peut être bouleversé en période de recherche d’emploi.

Faire place au bien-être lors de sa recherche d’emploi

 

Lundi 22 octobre, Charlotte Prunet, dirigeante de S’Capad Santé, a animé l’atelier “Recherche d’emploi et équilibre de vie”.

9h, la journée débute pour les participant.e.s mais déjà, ils abordent la question du sommeil. Charlotte Prunet illustre alors les différentes phases de sommeil et moments de repos à travers le schéma du train de l’endormissement. Un moyen de les sensibiliser au fait que dormir ne signifie pas forcément se reposer.

Et de faire le pont avec la question du stress engendré par la recherche d’emploi. Cette situation peut, en effet, impacter la qualité de l’endormissement et du sommeil. D’où la nécessité, pour la professionnelle, de prendre du temps pour soi et de faire une activité source de bien-être. Lire un livre, se promener, faire du sport, s’adonner à une activité qui fait du bien se présentent alors comme des moyens de se décharger de ces tensions.

A côté des moments de détente nécessaires, l’alimentation apparaît également comme une condition de bien-être. A travers un exercice dans lequel les candidat.e.s doivent replacer des plats sur un graphique, Charlotte Prunet évoque la nécessité de bien manger. Elle recommande ainsi de garder une alimentation saine pour être plus efficace.

Cet atelier a permis à nos chercheur.se.s d’emploi d’intégrer que « Le plus important, c’est le plaisir et votre qualité de vie ».

 

Un après-midi sous le signe de la bienveillance

 

Après le bien-être (et une pause déjeuner), place à la bienveillance avec Carine Moreau, conseillère en image. Une habituée de l’action puisqu’elle intervient, bénévolement, dans le cadre de l’accompagnement à l’emploi dédié aux 45 ans et + depuis la première édition, en 2016.

13h, les candidat.e.s sont invité.e.s à prendre un café afin de faire connaissance. Mais, le conseil en image, qu’est-ce que c’est ? Pour expliquer son métier, Carine Moreau adresse un clin d’oeil à une célèbre brésilienne et son “Ma chérie”. Elle leur demande ensuite de remplir un document (couleur des yeux, teint, cheveux, etc.) pour aborder le sujet de la couleur.

Durant cet atelier, exit les tables, la conseillère en image installe un cercle cosy avec des chaises. Elle est également venue avec deux miroirs et des tissus colorés. L’atmosphère est propice aux échanges sincères et aux partages d’expériences à propos du changement de vie professionnelle (et personnelle). “Il faut se dire que la vie, c’est comme des chapitres à écrire, il faut remettre du positif malgré nos histoires. Nous avons tous vécu des hauts comme des bas.” souligne Carine Moreau face à une personne qui n’avait plus confiance en la vie.

Des paroles bienveillantes qu’elle utilise également quand il s’agit d’expliquer comment s’habiller pour aller à un entretien. Le but étant de choisir une tenue qui met le.la candidat.e en valeur physiquement et professionnellement. Elle souligne alors l’intérêt de se renseigner sur les codes vestimentaires de l’entreprise et celui de … la colorimétrie !

 

 

Un candidat est invité à s’asseoir en tenant un miroir. La conseillère en image porte plusieurs tissus près de son visage afin d’analyser les couleurs s’accordent au mieux avec son teint. Laquelle éclaire davantage ? Le but de la colorimétrie est ainsi de voir ce qui reflète le visage, ce qui l’illumine.

Dans la continuité de ceux basés sur la confiance en soi, l’atelier “Conseil en image” vise à accompagner les participant.e.s dans une démarche de mise en valeur. Au delà du processus de recherche d’emploi, il met l’accent sur l’humain.

 

Cette action est cofinancée par le Fonds social européen dans le cadre du programme “emploi et insertion” 2014-2020. Avec le soutien d’Angers Loire Métropole et de l’ALDEV.

De la responsabilité éducative des entreprises

Novembre est une période charnière pour des centaines de collègien.ne.s angevins qui s’apprêtent à fouler le sol de l’entreprise dans le cadre d’un stage découverte. L’occasion d’aborder le sujet de la responsabilité éducative des entreprises. Comment mieux impliquer les entreprises en tant qu’acteurs dans l’éducation ? Le think tank Vers Le Haut, a publié un rapport “ Manifeste pour la responsabilité éducative de l’entreprise” qui propose des idées et actions pour aller dans ce sens.

 

Des recommandations parties d’un constat

 

  • Jeunes, parents et chefs d’entreprises estiment que l’entreprise n’est pas suffisamment impliquée dans le système éducatif.
  • 1 chef d’entreprise sur 5 considère que le système éducatif est adapté au monde du travail.
  • Seulement 29% des jeunes considèrent que les entreprises leur font suffisamment confiance.

 

Ces chiffres (issus du baromètre Jeunesse&Confiance, 2017) illustrent l’important écart entre les jeunes et le monde de l’entreprise. Une distance qui, selon le rapport, engendrerait un taux de chômage élevé, une désorientation, un mauvais discernement des talents et des compétences.

 

A ce constat s’ajoute que les jeunes attendent des entreprises qu’elles agissent et qu’elles ne soient pas simplement des parties prenantes, face aux grands défis du monde tel que celui de l’Education. En effet, 83% des millenials considèrent que les entreprises doivent s’engager dans la résolution des problèmes de société.

 

De son enquête, Vers Le Haut tire deux enseignements. Si les entreprises ont déjà développé des actions à fort impact éducatif, ces dernières ne sont toutefois pas coordonnées et ne s’inscrivent pas dans une vision stratégique de long terme.

“Le rôle éducatif des entreprises n’est pensé ni par les entreprises, ni par les acteurs du monde éducatif”.

 

De la bonne volonté à la vision stratégique

 

Pour que les entreprises affirment leur position d’acteurs clés de l’éducation et qu’elles se saisissent de leur responsabilité éducative, Vers Le Haut à identifier 10 points d’impact potentiels de l’entreprise dans l’éducation.

 

Zoom sur des initiatives existantes

 

En matière d’orientation, le Think Tank propose des mesures en faveur de l’accueil des stagiaires de troisième et d’évaluation de la satisfaction des élèves mais également pour la connaissance des métiers à travers des interventions dans les établissements scolaires. Dans ce cadre, FACE et ses entreprises engagées participent à la découverte des métiers techniques et industriels avec Teknik. Le programme s’articule entre immersion dans des univers industriels et techniques, rencontres avec des collaborateurs et collaboratrices d’entreprise et conception de projet.

En terme de participation à la formation initiale, les propositions sont orientées vers l’apprentissage et les dispositifs de formation. L’occasion de citer les initiatives d’entreprises qui possèdent leurs propres écoles de formation et celles qui participent à la co-construction de ces dispositifs.  Sur le territoire angevin, les entreprises s’engagent pour l’initiation des collégiennes aux métiers et usages du numérique à travers le programme Wi-Filles.

 

Pour découvrir d’autres initiatives existantes ainsi que les idées et propositions de Vers le Haut, nous vous invitons à parcourir le ‘Manifeste pour la responsabilité éducative des entreprises”, un bel ouvrage qui donnera des clés aux entreprises pour s’engager en faveur de l’Education.