Le bien-être au coeur de la recherche d’emploi

Depuis le 1er octobre, 8 chercheur.se.s d’emploi bénéficient d’un accompagnement renforcé mis en place par FACE Angers Loire. Chaque jour, ils participent à des ateliers collectifs et individuels animés par des professionnel.le.s d’entreprise. La quatrième semaine est l’occasion d’aborder le sujet du bien-être et d’échanger à propos d’un équilibre de vie qui peut être bouleversé en période de recherche d’emploi.

Faire place au bien-être lors de sa recherche d’emploi

 

Lundi 22 octobre, Charlotte Prunet, dirigeante de S’Capad Santé, a animé l’atelier “Recherche d’emploi et équilibre de vie”.

9h, la journée débute pour les participant.e.s mais déjà, ils abordent la question du sommeil. Charlotte Prunet illustre alors les différentes phases de sommeil et moments de repos à travers le schéma du train de l’endormissement. Un moyen de les sensibiliser au fait que dormir ne signifie pas forcément se reposer.

Et de faire le pont avec la question du stress engendré par la recherche d’emploi. Cette situation peut, en effet, impacter la qualité de l’endormissement et du sommeil. D’où la nécessité, pour la professionnelle, de prendre du temps pour soi et de faire une activité source de bien-être. Lire un livre, se promener, faire du sport, s’adonner à une activité qui fait du bien se présentent alors comme des moyens de se décharger de ces tensions.

A côté des moments de détente nécessaires, l’alimentation apparaît également comme une condition de bien-être. A travers un exercice dans lequel les candidat.e.s doivent replacer des plats sur un graphique, Charlotte Prunet évoque la nécessité de bien manger. Elle recommande ainsi de garder une alimentation saine pour être plus efficace.

Cet atelier a permis à nos chercheur.se.s d’emploi d’intégrer que “Le plus important, c’est le plaisir et votre qualité de vie”.

 

Un après-midi sous le signe de la bienveillance

 

Après le bien-être (et une pause déjeuner), place à la bienveillance avec Carine Moreau, conseillère en image. Une habituée de l’action puisqu’elle intervient, bénévolement, dans le cadre de l’accompagnement à l’emploi dédié aux 45 ans et + depuis la première édition, en 2016.

13h, les candidat.e.s sont invité.e.s à prendre un café afin de faire connaissance. Mais, le conseil en image, qu’est-ce que c’est ? Pour expliquer son métier, Carine Moreau adresse un clin d’oeil à une célèbre brésilienne et son “Ma chérie”. Elle leur demande ensuite de remplir un document (couleur des yeux, teint, cheveux, etc.) pour aborder le sujet de la couleur.

Durant cet atelier, exit les tables, la conseillère en image installe un cercle cosy avec des chaises. Elle est également venue avec deux miroirs et des tissus colorés. L’atmosphère est propice aux échanges sincères et aux partages d’expériences à propos du changement de vie professionnelle (et personnelle). “Il faut se dire que la vie, c’est comme des chapitres à écrire, il faut remettre du positif malgré nos histoires. Nous avons tous vécu des hauts comme des bas.” souligne Carine Moreau face à une personne qui n’avait plus confiance en la vie.

Des paroles bienveillantes qu’elle utilise également quand il s’agit d’expliquer comment s’habiller pour aller à un entretien. Le but étant de choisir une tenue qui met le.la candidat.e en valeur physiquement et professionnellement. Elle souligne alors l’intérêt de se renseigner sur les codes vestimentaires de l’entreprise et celui de … la colorimétrie !

 

 

Un candidat est invité à s’asseoir en tenant un miroir. La conseillère en image porte plusieurs tissus près de son visage afin d’analyser les couleurs s’accordent au mieux avec son teint. Laquelle éclaire davantage ? Le but de la colorimétrie est ainsi de voir ce qui reflète le visage, ce qui l’illumine.

Dans la continuité de ceux basés sur la confiance en soi, l’atelier “Conseil en image” vise à accompagner les participant.e.s dans une démarche de mise en valeur. Au delà du processus de recherche d’emploi, il met l’accent sur l’humain.

 

Cette action est cofinancée par le Fonds social européen dans le cadre du programme “emploi et insertion” 2014-2020. Avec le soutien d’Angers Loire Métropole et de l’ALDEV.

De la responsabilité éducative des entreprises

Novembre est une période charnière pour des centaines de collègien.ne.s angevins qui s’apprêtent à fouler le sol de l’entreprise dans le cadre d’un stage découverte. L’occasion d’aborder le sujet de la responsabilité éducative des entreprises. Comment mieux impliquer les entreprises en tant qu’acteurs dans l’éducation ? Le think tank Vers Le Haut, a publié un rapport “ Manifeste pour la responsabilité éducative de l’entreprise” qui propose des idées et actions pour aller dans ce sens.

 

Des recommandations parties d’un constat

 

  • Jeunes, parents et chefs d’entreprises estiment que l’entreprise n’est pas suffisamment impliquée dans le système éducatif.
  • 1 chef d’entreprise sur 5 considère que le système éducatif est adapté au monde du travail.
  • Seulement 29% des jeunes considèrent que les entreprises leur font suffisamment confiance.

 

Ces chiffres (issus du baromètre Jeunesse&Confiance, 2017) illustrent l’important écart entre les jeunes et le monde de l’entreprise. Une distance qui, selon le rapport, engendrerait un taux de chômage élevé, une désorientation, un mauvais discernement des talents et des compétences.

 

A ce constat s’ajoute que les jeunes attendent des entreprises qu’elles agissent et qu’elles ne soient pas simplement des parties prenantes, face aux grands défis du monde tel que celui de l’Education. En effet, 83% des millenials considèrent que les entreprises doivent s’engager dans la résolution des problèmes de société.

 

De son enquête, Vers Le Haut tire deux enseignements. Si les entreprises ont déjà développé des actions à fort impact éducatif, ces dernières ne sont toutefois pas coordonnées et ne s’inscrivent pas dans une vision stratégique de long terme.

“Le rôle éducatif des entreprises n’est pensé ni par les entreprises, ni par les acteurs du monde éducatif”.

 

De la bonne volonté à la vision stratégique

 

Pour que les entreprises affirment leur position d’acteurs clés de l’éducation et qu’elles se saisissent de leur responsabilité éducative, Vers Le Haut à identifier 10 points d’impact potentiels de l’entreprise dans l’éducation.

 

Zoom sur des initiatives existantes

 

En matière d’orientation, le Think Tank propose des mesures en faveur de l’accueil des stagiaires de troisième et d’évaluation de la satisfaction des élèves mais également pour la connaissance des métiers à travers des interventions dans les établissements scolaires. Dans ce cadre, FACE et ses entreprises engagées participent à la découverte des métiers techniques et industriels avec Teknik. Le programme s’articule entre immersion dans des univers industriels et techniques, rencontres avec des collaborateurs et collaboratrices d’entreprise et conception de projet.

En terme de participation à la formation initiale, les propositions sont orientées vers l’apprentissage et les dispositifs de formation. L’occasion de citer les initiatives d’entreprises qui possèdent leurs propres écoles de formation et celles qui participent à la co-construction de ces dispositifs.  Sur le territoire angevin, les entreprises s’engagent pour l’initiation des collégiennes aux métiers et usages du numérique à travers le programme Wi-Filles.

 

Pour découvrir d’autres initiatives existantes ainsi que les idées et propositions de Vers le Haut, nous vous invitons à parcourir le ‘Manifeste pour la responsabilité éducative des entreprises”, un bel ouvrage qui donnera des clés aux entreprises pour s’engager en faveur de l’Education.

 

Dans les coulisses de l’accompagnement à l’emploi des 45 ans et plus

Ils.elles sont 8 et ont entre 50 et 61 ans. En octobre, ces chercheur.se.s d’emploi participent à une session d’accompagnement intensif mis en place par FACE Angers Loire. Au programme : des ateliers individuels et collectifs animés par notre réseau d’entreprises engagées avant une mise en pratique professionnelle et des rencontres candidats-employeurs.
 

Un mois d’accompagnement à l’emploi

 
Les premiers jours sont l’occasion de dresser un bilan des compétences et du parcours professionnel, et de réviser les outils de candidature. Doucement, ces classiques de la recherche d’emploi cèdent leur place à des ateliers spécialement pensés pour les chercheur.se.s. Des professionnel.le.s interviennent sur divers sujets tels que la mobilité, l’entreprise d’aujourd’hui et le réseau.

L’accompagnement proposé par FACE Angers Loire s’intéresse aussi au quotidien des participant.e.s et à leur bien-être. Le chômage peut, en effet, représenter une épreuve pendant laquelle l’équilibre de vie est bouleversé. Ainsi, ils.elles sont sensibilisé.e.s et conseillé.e.s sur l’importance du sommeil, d’une activité physique régulière et d’une alimentation saine.

 

Echanges et bonne humeur durant l’atelier de Katia Lefort

Une journée avec les chercheur.se.s

 
Lundi 8 octobre, Katia Lefort, coach professionnelle, a animé l’atelier “Valoriser ses compétences professionnelles et personnelles” dont l’objectif est de permettre aux participant.e.s de mieux se connaître et de mieux communiquer.

13h, après une matinée riche en analyse et en échange, Katia Lefort invite les demandeur.se.s d’emploi à se positionner par rapport à une situation professionnelle. Ils.elles piochent alors une bande de papier sur laquelle est inscrite une affirmation ou une question telle que “Ma situation professionnelle est parfaite. Racontez.” ou encore “Comment être bien dans mon travail et respecter mes valeurs ?”.

A tour de rôle, ils.elles s’expriment. Ils.elles apportent leurs propres réponses sur leur discours et leur posture, en fonction de leurs valeurs et ressentis. Perception des collègues, respect des consignes de sécurité ou des délais, bien-être au travail : les participant.e.s ont tous pioché des sujets qui font écho à leur expérience personnelle. Et Katia Lefort de rappeler que “Il n’y a pas de hasard, que des rendez-vous”.

Cet atelier est ainsi l’occasion pour les participant.e.s de reprendre confiance en eux afin de valoriser leur qualités et compétences et savoir les communiquer.

Une des bénéficiaires de l’action pioche une phrase avant de s’exprimer

A venir

 
Le groupe poursuit l’aventure jusqu’au 2 novembre. Chaque jour représente une nouvelle opportunité pour créer du lien et rencontrer des professionnel.le.s.

Merci à tous les professionnel.le.s qui s’investissent dans cette action.

 

Cette action est cofinancée par le Fonds social européen dans le cadre du programme “emploi et insertion” 2014-2020. Avec le soutien d’Angers Loire Métropole et de l’ALDEV.

 

Un stage de troisième pour tous et de qualité

Chaque année, des milliers de collégien.ne.s poussent la porte de l’entreprise pour réaliser un stage de troisième. Un premier pas avec le monde professionnel à la découverte des secteurs d’activité et des métiers. Le stage de troisième est une étape importante pour les élèves qui émettent leurs premiers véritables choix en matière d’orientation. Mais tous n’ont pas la chance de pouvoir en obtenir un. Comment alors garantir à chaque élève de pouvoir vivre cette expérience et qu’elle se déroule dans de bonnes conditions ?

 

Garantir un stage de troisième à chaque élève

 

Malgré le soutien de leurs professeurs, de nombreux élèves ne peuvent bénéficier d’un stage de troisième ou sont contraints de se diriger vers un domaine par défaut. Cette étape s’avère ainsi révélatrice d’inégalités dans le parcours socioprofessionnel des élèves.

FACE Angers Loire souhaite s’engager pour que chaque élève puisse réaliser un stage de troisième de qualité. Cet engagement se traduit par la collecte d’offres de stages auprès des entreprises du territoire angevin. Elles seront ensuite proposées aux collèges, majoritairement issus des quartiers prioritaires, et aux élèves qui n’ont pas une dynamique positive de réseau.

 

Découvrir une entreprise pendant son stage de troisième

Encourager les élèves à devenir acteurs de leur orientation

 

Si le stage de troisième est une aventure pour les collégien.ne.s, elle en est une aussi pour les entreprises et, particulièrement, pour le tuteur ou la tutrice du jeune.

Que pourrait-il.elle découvrir ? Le secteur d’activité, les métiers de l’entreprise, la passion des collaborateur.trice.s, les espaces de travail …. autant de choses qui permettent à l’élève de vivre une expérience unique et de s’interroger sur son orientation.

En ouvrant ses portes à un élève, l’entreprise s’engage à lui garantir un stage de qualité et à l’accompagner. L’entreprise affirme alors sa position en matière de responsabilité éducative sur le territoire. L’équipe de FACE Angers Loire sera à disposition des entreprises pour les accompagner dans la mise en lien avec les école et pour leur offrir un “guide du tuteur” qui facilitera les relations avec le stagiaire et l’équipe pédagogique.

Entreprises engagées pour l’avenir, vous souhaitez accueillir un élève de troisième dans le cadre d’un stage découverte ? Contactez-nous afin que nous collections vos offres ou remplissez directement ce formulaire en ligne !

Un Club WiFilles à Angers

Initiation aux métiers de l’informatique et du digital, lutte contre la fracture numérique et promotion de l’égalité Hommes/Femmes sont au programme de la rentrée 2018-2019 chez FACE Angers Loire avec la création d’un Club WiFilles.

 

Peu de femmes dans le numérique malgré l’attractivité du secteur

Alors qu’il apparaît comme l’un des secteurs les plus attractifs et pourvoyeurs d’emplois, le secteur des technologies de l’information et du numérique peine à recruter à hauteur de ses besoins (avec 19000 créations d’emplois en 2017 d’après l’ACOSS). Bien que les entreprises des IT mènent des politiques volontaristes pour recruter davantage de femmes, elles rencontrent peu de candidates lors des recrutements. En 2016, le taux de femmes employées dans le secteur du numérique avoisinait les 33%. Une faible représentation que l’on retrouve dès l’école. Seulement 20% des filles candidatent dans les filières initiales aux métiers du numérique.

 

Chiffres femmes et numérique

 

Agir avec un programme de sensibilisation et d’initiation aux métiers du numérique

A travers son programme d’initiation aux compétences et aux métiers du numérique, WiFilles, vise à développer le pouvoir d’agir des jeunes collégiennes pour promouvoir l’égalité Hommes/Femmes en leur donnant des connaissances, des compétences et en développant leur confiance en elles-mêmes. WiFilles a été créé en 2014 par FACE Seine Saint Denis suite aux différents constats dressés. Le projet a été lauréat de la France s’Engage en 2015. Fort de son succès, FACE Seine Saint Denis a mis en place une promotion WiFilles chaque année, depuis sa création. 5 Clubs seront organisés dans le département à partir de la rentrée scolaire 2018.
Lauréat de la France s'Engage en 2015

Création d’un Club WiFilles à Angers

Avec la volonté de voir des collégiennes issues des quartiers prioritaires d’Angers devenir de réelles ambassadrices de l’informatique et du digital sur le territoire, le Club d’entreprises FACE Angers Loire oeuvre à la création d’un Club WiFilles à Angers pour 2019. L’objectif, à moyen terme, est de susciter des vocations auprès des filles pour travailler dans ce secteur mais aussi pour lutter contre la fracture numérique qui persiste encore dans certains foyers.

Envie d’en savoir plus ? De soutenir cette initiative ? Ecrivez-nous à clubfaceangersloire@gmail.com

Affirmez votre engagement, rejoignez le Club FACE Angers Loire.

 

L’immersion en entreprise

Intégrer les équipes d’une entreprise pour un temps limité afin de découvrir un métier et un secteur d’activité ? C’est possible grâce à l’immersion en entreprise.

Adressée aux demandeurs d’emploi, elle peut également s’inscrire dans le cadre d’un accompagnement visant à confirmer un projet professionnel ou d’un projet de recrutement. En insertion ou en reconversion, cette période de mise en pratique professionnelle favorise l’accès à l’emploi.
A travers l’observation et la découverte, l’immersion en entreprise permet d’acquérir des compétences et des savoirs-être grâce à des situations réelles de travail. Le ou la chercheur.se d’emploi se voit ainsi confier des missions et activités afin de remplir des objectifs et de s’immerger dans le quotidien du métier.

 

L’immersion de Dhoykati chez Kiabi Kids Angers

 

Dhoykati chez Kiabi Kids Angers

 

Orientée par France Horizon, Dhoykati a bénéficié de l’accompagnement pour l’emploi du Club FACE Angers Loire. Après avoir repensé son CV et face à des recherches de stages qui n’aboutissaient pas, l’immersion en entreprise est apparue comme un moyen d’acquérir de l’expérience et de reprendre confiance en elle. Dhoykati a intégré les équipes de Kiabi Kids Angers pour une mise en pratique professionnelle de deux semaines. Malgré de nombreuses sollicitations, l’enseigne a immédiatement accepté de l’accueillir.

Immergée dans la boutique avant et pendant l’effervescence des soldes, elle a pu explorer plusieurs facettes du métier de conseillère vendeuse. Du conseil clientèle, à la préparation des soldes en passant par l’implantation des produits et la gestion de l’affluence, Dhoykati a eu plusieurs missions. Elle est ravie de son expérience qui a confirmé son envie d’évoluer dans le domaine du prêt-à-porter.

Merci à Kiabi Kids Angers et ses équipes, sans qui, cette immersion réussie n’aurait pas pu avoir lieu.

 

Imaginer un parcours mixte de l’école jusqu’à l’entreprise

Temps de clôture de l’action “FACE pour l’égalité et la mixité”, une table ronde a eu lieu mardi 5 juin. Comment imaginer ensemble un parcours mixte de l’école jusqu’à l’entreprise ? Pour débattre, intervenaient autour de la table :

 

Etat des lieux

 

Des réalités différentes

L’état des lieux dressé par Laetitia Guilbaud met en avant un choix des possibles moindre pour les femmes. Près de la moitié des femmes en emploi se concentrent ainsi sur une dizaine de métiers. Au sein des instances décisionnelles, elles sont moins présentes que leurs collègues masculins. Ce constat fait écho à la notion de plafond de verre. La déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité souligne également la persistance des inégalités salariales. Le travail à temps partiel, la maternité et les différences de salaires sont cités comme causes de ces inégalités.
 

Entreprendre au féminin

Et l’entrepreneuriat ? 3% des françaises sont entrepreneuses. On compte 900 000 femmes dirigeantes d’entreprises en France. Les préjugés, l’isolement, le manque de réseau, la filière sexuée, la mise en péril du budget familial, la peur d’échouer et le manque d’expérience dans la gestion apparaissent comme des freins à l’entrepreneuriat féminin.
 

Le rôle des stéréotypes

Ainsi, la question de l’égalité et de la mixité professionnelle soulève celle des stéréotypes de sexe. Ils sont définis comme des représentations schématiques et globalisantes attribuant des caractéristiques supposées “naturelles”, sur ce que sont ou ne sont pas les femmes et les hommes. La catégorisation apparaît comme un mécanisme élémentaire et universel de la perception humaine. Ce processus permet d’identifier des individus ou des groupes, de se repérer et de se positionner. Ils rassurent et ne sont pas forcément volontaires mais il est nécessaire de prendre conscience de ces mécanismes afin de les déconstruire.
 

 

Des actions pour favoriser l’égalité et la mixité

 

A l’école

Depuis 10 ans, l’Éducation Nationale expérimente la possibilité d’avoir un.e référent.e sur l’égalité et la mixité au sein des établissements. Les résultats de cette expérimentation montrent que sa présence n’est pas suffisante pour instaurer un climat égalitaire. Il s’agit donc désormais d’enclencher une dynamique au sein des établissements afin que ces référent.e.s deviennent des leviers vers le progrès, dans le quotidien de la classe, dans la cour de récréation et dans les relations. Dans ce cadre, les partenariats avec les entreprises jouent un rôle dans la déconstruction des stéréotypes et l’élargissement des choix professionnels des élèves. Peuvent notamment être cités : les actions de marrainage permettant aux jeunes filles de s’identifier à des métiers majoritairement masculins, les découvertes métiers, les interviews d’hommes et de femmes qui exercent des métiers dans lesquels il est peu courant de les retrouver (au collège de Durtal, les élèves se sont rapprochés d’un esthéticien, d’un maïeuticien, d’un ATSEM afin de dresser leur portrait).

 

Dans le supérieur

Christophe Rouvrais regrette la faible présence de femmes au sein des filières d’ingénieur.e.s et s’engage pour la mixité. De nombreuses initiatives ont été mises en place : campagnes de communication ciblées, promotion des métiers du numérique et des écoles d’ingénieur.e.s à travers le Trophée Excellencia, marrainage, interventions dans les collèges et lycées afin de faire comprendre aux filles que le numérique n’est pas un métier de garçons. Un passage obligatoire à l’étranger, dans une culture différente de la leur, mène les élèves de l’ESAIP à porter un regard neuf sur la société, avec les normes et les stéréotypes qu’elle intègre.
 

Au sein de la collectivité

Préoccupation de la Ville d’Angers, la question de l’accessibilité de l’emploi pour tous a conduit à la création de Angers Tag Emploi. Afin de lutter contre la discrimination, chaque annonce, postée sur la plateforme qui recense les offres d’emplois de la métropole angevine, est modérée. De plus, la collectivité s’engage afin d’élargir le champ des possibles des chercheur.se.s d’emploi, en travaillant sur les métiers en tension sur le territoire et à travers un plan local pour l’insertion à l’emploi.

 


 

En entreprise

Le recrutement de femmes au sein de l’atelier de Micromécanique a suscité des doutes de la part des hommes. Cependant, le dialogue et l’accompagnement a permis aux femmes de s’intégrer sereinement dans l’entreprise. Les équipes ont été formées afin de pouvoir remplacer leurs collègues féminines en cas de maternité. Un exemple et des actions qui montrent que la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences est essentielle à la mixité en entreprise.
La mixité peut également être favorisée par un changement d’organisation. A l’ESAIP, la modification de l’heure des réunions stratégiques a permis à davantage de femmes de participer à la prise de décision.

 

Agir ensemble

 

L’école, les entreprises et la famille ont un rôle dans la construction d’un parcours mixte. Une prise de conscience individuelle puis collective permet la déconstruction les stéréotypes. De plus, la sensibilisation doit intervenir dès le plus jeune âge.

La préoccupation de l’Education Nationale est de tout mettre en oeuvre pour que chacun.e puisse réussir. L’égalité apparaît comme une dimension transversale qui doit être intégrée aux actions et susciter de la vigilance. La sensibilisation et la formation des personnels est un pré-requis. Il est indispensable pour les encadrant.e.s de prendre conscience de leur propre fonctionnement.

De plus, il s’avère essentiel de former une alliance éducative entre l’école, la famille et le monde professionnel afin d’ouvrir le champ des possibles et d’encadrer les élèves en matière d’orientation. Marie Rodriguez Ledoux (Adjointe de direction à la Mission Locale Angevine) soulève la difficulté à trouver des “profils d’hommes et de femmes modèles”. La création de rôles d’ambassadeurs et d’ambassadrices des métiers et secteurs d’activité serait une piste pour aller dans ce sens. Enfin, la mise en place d’un maillage territorial permettrait de référencer tous les acteurs qui entreprennent des actions sur cette thématique et qui ont développé des outils pouvant être réutilisés par ailleurs.

En entreprise, l’accompagnement dans la mise en place de mesures facilitant la mixité dans tous les métiers (mise en place de vestiaires Hommes/Femmes, gestion prévisionnelle des emplois et compétences, etc.) apparaît comme facteur clé de succès à l’intégration de plus de femmes ou d’hommes dans certains secteurs.

Comment imaginer un parcours mixte de l’école jusqu’à l’entreprise ? En créant des synergies entre les différents acteurs, pour aller plus loin, ensemble.

Journée Forum Tous les métiers sont mixtes

5 juin, Tous les métiers sont mixtes

Le 5 juin était organisée une journée dédiée à l’égalité et la mixité professionnelle. Collégien.ne.s et lycéen.ne.s angevins ont pu découvrir des métiers, échanger et débattre à travers quatre ateliers.

Des comédiens en herbe

 

Les professionnel.le.s participent à la scénette aux côtés de la comédienne de la compagnie Myrtil (à droite)
Les professionnel.le.s participent à la scénette aux côtés de la comédienne de la compagnie Myrtil (à droite)

La journée a débuté avec la compagnie Myrtil. Après avoir réfléchi aux stéréotypes et à l’orientation des filles et des garçons, les élèves sont invité.e.s à s’exprimer dans une scénette. Lisa, 15 ans, souhaite devenir mécanicienne dans l’armée, comment réagissent ses parents ? Les mains de volontaires se lèvent rapidement. Les arguments ne tardent pas, les parents tentent de convaincre leur fille que ce métier n’est pas fait pour elle. Rapidement, une petite sœur puis un grand-père viennent en soutien à Lisa. Tous deux l’encouragent à suivre ses rêves. A travers cette scénette, les jeunes ont appris qu’ils pouvaient trouver du soutien auprès de leur famille, de leur groupe d’ami.e.s, de leur professeur.e, d’un adulte qui exerce le métier vers lequel ils.elles s’orientent et surtout qu’ils.elles ne doivent pas renoncer si des obstacles se dressent devant eux.
 

Quelle équipe aura le plus de connaissance sur l’égalité et la mixité ?

 

Réparti.e.s en équipes, les collégien.ne.s et les lycéen.ne.s sont amené.e.s à tester leurs connaissances sur l’égalité et la mixité en répondant à des questions. Rapidement, un esprit de compétition s’installe. Une envie d’arriver en tête qui mène les élèves à réfléchir davantage en faisant appel à leurs connaissances et leurs observations. Dans quel corps d’armée trouve-t-on le plus de femmes ? Combien y a t il de femmes maires en France ? Combien de femmes ont-elles été Premier Ministre ? L’équipe qui récolte le plus de points est celle qui a donné les bonnes réponses le plus rapidement. Le jeu, un moyen ludique d’approfondir ses connaissances !
 

Débattre en mouvement

 
En ligne, les élèves sont invité.e.s à se déplacer à droite ou à gauche pour exprimer s’ils sont d’accord ou pas d’accord. A-t-on besoin de coller à l’étiquette d’un métier pour pouvoir le réaliser ? Est-ce que le fait d’être une femme impacte les choix d’orientation ? Est-on obligé d’être un homme pour diriger ? Après s’être déplacé.e.s d’un côté ou de l’autre, collégien.ne.s et lycéen.ne.s énoncent leurs arguments pour justifier leur position. Ils peuvent se déplacer à mesure qu’un.e camarade les convint. Le débat mouvant est l’occasion d’échanger et de débattre sur des questions qui touchent directement les élèves. Il favorise l’ouverture d’esprit et la tolérance.
 

Rencontre avec les professionnel.le.s

 

Rencontres avec les professionnel.le.s
Rencontres avec les professionnel.le.s

Réuni.e.s dans un lieu convivial, élèves et professionnel.le.s échangent sur les métiers. Les élèves sont libres de poser toutes les questions qu’ils souhaitent aux professionnel.le.s afin d’en apprendre plus sur leur secteur d’activité, leur métier, leur formation. Ces échanges sont aussi l’occasion pour eux de récolter des conseils bienveillants sur le choix de leur orientation. Des collaborateurs et collaboratrices de Enedis, Artus Megitt, Scania, Edelweiss, Menuau, Handicap’Anjou ainsi que la Ville d’Angers, l’Armée de Terre, l’Armée de l’air et la Marine Nationale ont participé à ce moment.
 

Qui est-ce des métiers

 

Sauront-ils deviner les métiers des 4 professionnelles face à eux ?
Sauront-ils deviner les métiers des 4 professionnelles face à eux ?

Elles exercent une profession dans laquelle il est peu courant de retrouver des femmes. Elles ne peuvent répondre que par oui ou non. Est-ce en extérieur ? Est-ce dans le bâtiment ? Est-ce que c’est en rapport avec les enfants ? Est-ce que c’est dans le social ? Est-ce que c’est un métier physique ? Autant de questions qui ont mené les élèves à deviner, parfois difficilement, les métiers de chauffeur éboueur, paysagiste, militaire, cheffe d’entreprise, monteuse assembleuse, enseignante en activité physique adaptée et ingénieure.

Temps de clôture de l’action FACE pour l’égalité et la mixité, la journée du 5 juin réunissait 11 secteurs d’activité. Entreprises et centres de formations étaient présents pour faire connaitre leurs métiers et secteurs d’activité auprès du public 15-30 ans.

Les interventions en classe et la journée du 5 juin, à travers ses ateliers, son forum et sa table ronde, ont répondu à la volonté des entreprises de déconstruire les stéréotypes de genre et d’élargir les choix professionnels des jeunes. Pari réussi !

 

Tous les métiers sont mixtes : Laurine, mécanicienne

Dans le dernier portrait de notre série réalisée dans le cadre de l’action “Face pour l’égalité et la mixité“, retrouvez Laurine, mécanicienne. Apprentie, elle a rencontré de nombreux obstacles lors de la recherche de son apprentissage. Elle s’est désormais faite une place dans les ateliers de Renault Angers.
 

 
Ouvrez les guillemets
 
Je m’appelle Laurine, j’ai 15 ans. Je suis mécanicienne. J’ai choisi ce métier parce que j’adore bricoler, j’adore comment savoir fonctionne les machines et j’adore les voitures.

 

Faire de sa passion son métier

 
J'adore bricoler, j'adore réparer et chercher la panne.
Depuis toute petite, je n’ai jamais joué aux poupées, j’ai toujours joué aux voitures. D’ailleurs, je suis fan de sport automobile ! Je pense que je tiens ça de mon père. Il a commencé par être mécanicien et maintenant, il est routier.

Quand j’étais en troisième, mon professeur d’Histoire qui était mon professeur principal m’a orienté vers un stage chez Scania. J’y suis allée et j’ai adoré la mécanique des camions ! Je me suis dit, pourquoi ne pas essayer la voiture, et depuis que je suis dedans, ça me plait.

 

Laurine traverse l'atelier de Renault Angers.
Laurine traverse l’atelier de Renault Angers.

 

Trouver un apprentissage, son parcours du combattant

 

Je viens de commencer ma première année de CAP. Dans un premier temps, j’ai cherché quelles études je voulais faire entre CAP, Bac Pro, Master ou autre, puis j’ai commencé à chercher un patron. Il y en a une trentaine qui m’ont refusé en apprentissage et mon professeur d’Histoire m’a aidé en mettant ma lettre de motivation et mon CV sur un site où tous les employeurs pouvaient les voir. Renault l’a vue et a demandé à me rencontrer. Ils m’ont accepté ! Après j’ai cherché comment rentrer dans l’école.

 

Laurine, mécanicienne chez Renault Angers.
Laurine, mécanicienne chez Renault Angers.

 
Au début, ça a été compliqué de faire ce métier parce que j’avais souvent des “contre” mais au fur et à mesure il y avait des “pour” et ça m’a encouragé. Mon entourage était pour mais il y a des gens que j’ai rencontré qui me disaient « On ne prend pas les filles », « Il n’y a pas de vestiaires pour les filles ». Ça m’a un peu démoralisé mais j’avais ma famille qui me soutenait, ça m’a encouragé à continuer. Ici (Renault Angers), il n’y avait pas de vestiaires pour les filles mais ils en ont créé un !

 

Son métier en trois mots

 
Passion, réparation, service
 

Son quotidien de mécanicienne

 

Quand une voiture tombe en panne, je cherche la panne, si je la trouve, je la répare, si je ne la trouve pas, je demande à des techniciens qui sont plus hauts que moi. Dans ce cas là, je répare et je redonne la voiture au client.

Il y a plusieurs parties dans l’atelier : la carrosserie, la mécanique VO (véhicule d’occasion) et la mécanique Pro+. Moi, je suis plutôt dans la partie Pro+, les grosses réparations, quand la voiture tombe en panne : boîtes de vitesse, moteurs, faisceaux, les messages qui s’affichent sur le tableau de bord …

 

Moment d'entraide entre Laurine et son collègue.
Moment d’entraide entre Laurine et son collègue.

 

Être une fille dans un environnement masculin

 

Il n’y a aucune fille dans l’atelier. Ça se passe bien. Pour moi il n’y a pas de différence, mon ressenti est que je suis leur collègue. Si j’ai besoin d’aide, ils vont venir m’aider, s’ils ont besoin d’aide, je vais les aider.

Dans ma classe on est 22 et je suis la seule fille. On m’a dit que les patrons recherchaient beaucoup de filles parce qu’elles étaient beaucoup plus minutieuses. L’école les encourage à venir se former même s’il n’y en a pas beaucoup. Au début, certains élèves n’ont pas accepté qu’il y ait une fille dans l’équipe mais au fur et à mesure ça s’améliore et ils comprennent que j’aime ça et que je veux continuer !

 

Le mot de la fin

 
Faites ce que vous avez envie. C’est votre choix, vous faites ce que vous voulez.
 

Fermez les guillemets

 

 

 

Comme Laurine, suivez votre passion ! Rendez-vous le 5 juin, au J, au forum “Tous les métiers sont mixtes“. Des offres d’apprentissage et d’emploi seront à pourvoir !

Sensibilisation des élèves du collège Jean Vilar à la mixité des métiers

Egalité Mixité Jean Vilar

Le projet “Face pour l’égalité et la mixité” continue au collège. Jeudi 24 mai, trois classes de cinquièmes du collège Jean Vilar d’Angers ont rencontré Oriane, Blandine et Sarah, chargée de mission éducation chez FACE Loire Atlantique. L’objectif de ces rencontres ? Échanger autour de la mixité professionnelle et des stéréotypes : un sujet peu abordé en classe et en famille d’après notre enquête auprès des élèves (sur 51 élèves, 35 ont répondu “Non” à la question “Avais-tu déjà parlé des stéréotypes entre les filles et les garçons au collège ?”).

 

Filles et garçons, des choix d’orientation différents

 

Au collège, il n’est pas toujours évident pour les élèves de choisir leur voie. Filière générale ? Filière technique ? Formation en apprentissage ? Tandis que certain.e.s ont déjà une idée de leur futur métier, d’autres hésitent ou ne trouvent pas de filières qui leur correspondent parmi les choix proposés.

 

 

Au sein des filières générales et technologiques, les filles et les garçons se répartissent de manière inégale. Les filles sont davantage représentées dans les filières littéraires et tertiaires alors que les garçons sont majoritaires au sein des séries à caractère scientifique.

 

L'apprentissage des 16-25 ans

 

L’ouverture à de nouvelles spécialités des services a favorisé l’augmentation de la part des jeunes femmes en apprentissage. Toutefois, chez les 16-25 ans (lycée et enseignement supérieur), elles représentaient un tiers de effectifs à la rentrée 2015.

La diversité des filières et des métiers doit permettre à chaque élève de se diriger vers un secteur dans lequel il.elle s’épanouira. Au collège Jean Vilar, les collégien.ne.s ont pu échanger avec des professionnelles et débattre librement autour de la mixité des métiers.

 

Reportage : le collège Jean Vilar pour l’égalité et la mixité

 

 

Comment expliquer à un extraterrestre qui ne sait pas ce qu’est une fille et un garçon, les différences entre ces deux sexes ? C’est la question à laquelle les collégien.ne.s ont répondu, avec leurs mots, sans jugement. Ils ont évoqué des attributs physiques et des traits de caractère avant de retenir que seuls les organes génitaux différencient les garçons et les filles.

“Il n’y a pas de métiers de filles ou de garçons mais des métiers où il y a plus de filles ou plus de garçons” lance une des élèves au sujet de la mixité professionnelle. Toutefois, lorsqu’ils nomment des métiers, le garagiste reste un homme et l’esthéticienne une femme. Certains bondissent lorsque le métier de footballeur est classé parmi les métiers dits d’hommes, en s’exclamant qu’”Il y a aussi beaucoup de filles qui jouent au foot!“. D’autres tempèrent en soulignant qu’il y a autant de pompiers que de pompières, autant de pédiatres femmes que de pédiatres hommes.

 

Pour les élèves, quels sont métiers davantage féminins ou masculins ?
Pour les élèves, quels sont métiers davantage féminins ou masculins ?

Après avoir imaginé quelqu’un qui conduit des poids lourds, ils s’étonnent “QUOI ?!” lorsque Blandine se présente. Un étonnement qui suscite la curiosité : Dort-elle dans son camion ? Combien de temps peut-elle conduire ? Combien coûte le permis poids lourd ? Est-ce difficile de tourner ? Pourquoi les camions roulent plus lentement ? Que fait-elle quand elle ne conduit pas ?

 

 

Doucement, les collégien.ne.s sont amené.e.s à réfléchir à l’influence du sexe sur l’orientation. La peur du jugement et du regard des autres est citée comme une des causes de la différence de choix entre les filles et les garçons. L’image renvoyée des filières de formation et des métiers semble donc influencer les choix des élèves. Pourtant, sur 52 élèves, une nette majorité s’efforce de faire passer un message de tolérance et de respect. On peut entendre “C’est ma vie !”, “C’est mon choix.” puis “Quand on a envie de faire quelque chose, on le fait pour soi pas pour les autres !”.

 

Oriane (à gauche) et Blandine (à droite) répondent aux questions des élèves à propos de leurs métiers.
Oriane (à gauche) et Blandine (à droite) répondent aux questions des élèves à propos de leurs métiers.

 

Les collégien.ne.s ont pu s’exprimer et réfléchir aux images qu’ils avaient en tête à l’évocation d’un métier. Même si la notion de préjugés et de stéréotypes est encore difficile à appréhender à cet âge, cette intervention en classe et la diffusion des vidéos FACE ont permis une prise de conscience. Un premier pas pour que ces élèves deviennent acteurs du changement.

S’ils n’avaient qu’une chose à retenir ce serait que “Les filles et les garçons peuvent faire les métiers qu’ils veulent.” Une invitation à l’ouverture d’esprit formulée avec les mots d’une collégienne.