AGENDA ACTIONS 2025

Wi-Filles, 3 mois déjà !

Depuis janvier, les mercredis après-midi des collégiennes du Club Wi-Filles (scolarisées aux collèges Claude Debussy et Jean Lurçat) sont rythmés par des ateliers, des visites d’entreprises et des rencontres avec des professionnel.le.s du numérique. Retour sur les trois premiers mois de l’aventure Wi-Filles à Angers.

 

A la découverte du monde du numérique

 

Déjà trois rendez-vous avec les étudiants de l’ESAIP pour les Wi-Filles. Ces futurs experts en Big Data, Objets connectés et Cybersécurité reprennent le chemin du collège pour faire découvrir leur univers lors des ateliers découverte du numérique.

Les Wi-Filles se sont ainsi initiées à la programmation et ont codé leurs premières lignes en HTML pour construire une page web. Comment hiérarchiser son contenu sur une page ? Comment créer un titre et insérer une image ?

“Allez-y testez ! L’informatique, c’est ça, il faut tester tout le temps. Même si ça ne marche pas, il faut continuer.” souffle Gabriel aux Wi-Filles lors de l’atelier “guirlandes lumineuses” ou comment programmer un objet depuis un ordinateur.

 

Atelier « guirlande lumineuse »

Un encouragement à persévérer qu’elles n’oublient pas lorsqu’il s’agit de programmer les mouvements permettant à un personnage de sortir d’un labyrinthe. Chaque atelier imaginé par les étudiants est ainsi pensé pour qu’elles s’initient à la programmation et découvrent l’univers du numérique de manière ludique.

Elles sont encouragées à essayer et à recommencer quand le résultat obtenu n’est pas celui attendu. Un moyen de développer leur confiance en soi et de leur faire prendre conscience qu’elles sont capables de tout accomplir.

 

Une plongée dans le monde de l’entreprise

 

Mercredi 20 mars, les Wi-Filles se donnent rendez-vous devant le collège Claude Debussy pour prendre le bus direction … BNP Paribas ! Durant cette première sortie, elles découvriront les métiers du numérique dans la banque.

Après le quiz, la réalité virtuelle chez BNP Paribas

Réparties en deux équipes, elles sont invitées à participer à “Qui veut gagner des bonbons ? “, un quiz à la découverte du numérique bancaire. La concentration et la compétition sont à leur maximum pour gagner la boîte de bonbons mise en jeu !
Animé par Jérôme, Responsable Digital régional, et Baptiste, l’activité suscite parfois l’étonnement chez les Wi-Filles. “On peut envoyer de l’argent par message ?”, s’exclame l’une d’entre elle en découvrant une utilisation insoupçonnée de son téléphone.

Ces visites et la rencontre avec des collaborateur.trice.s d’entreprise permettent aux collégiennes de découvrir les richesses de l’écosystème du numérique angevin.

 

La suite de l’aventure Wi-Filles

 

Initiation à la programmation et réalisation de projets numériques sont au programme des prochaines semaines. Ne manquez pas les actualités du Club Wi-Filles en les suivant sur Twitter avec #wifilles49.

Et, rendez-vous très bientôt pour connaitre la date de l’événement de clôture du Club. Il y aura des surprises !

Les Wi-Filles pendant un atelier

Merci !

 

Merci aux partenaires de l’action Wi-Filles, qui par l’engagement de leur structure et/ou de leurs collaborateur.trice.s permettent aux collégiennes de s’initier aux métiers et aux compétences du numérique.

Merci aux étudiants de l’ESAIP qui animent les différents ateliers, avec enthousiasme et bonne humeur, depuis janvier.

Merci à BNP Paribas d’avoir ouvert ses portes aux Wi-Filles.

Merci aux entreprises et aux professionnel.le.s impliqués dans les futurs ateliers et sorties, que vous découvrirez dans la deuxième partie des aventures du Club Wi-Filles d’Angers !

 

Accompagner les salariés aidants en entreprise

Ils.Elles accompagnent un enfant, un parent ou un proche dépendant et/ou en situation de handicap et ont un emploi. Ils.elles, ce sont les salarié.e.s aidant.e.s. Selon des données statistiques, aujourd’hui 1 actif sur 6 est aidant.e. Dans dix ans, ils.elles seront 1 sur 4.

Jeudi 21 mars, entreprises et acteurs du territoire étaient réunis à la CCI de Maine et Loire pour comprendre l’impact de l’aidance sur l’entreprise et des leviers d’actions pour les accompagner. Ce petit déjeuner était à l’initiative d’un partenariat entre AG2R LA MONDIALE et le CIDFF 49  qui se sont associés au CCAS d’Angers, l’UDAF 49 et FACE 49 pour apporter des pistes de réflexions au nouvel enjeu du vieillissement de la population sur les entreprises et ses salariés.

 

Des aidants nombreux mais invisibles

 

En France, on compte 12 millions d’aidants. Parmi eux, 47% sont en emploi. Un chiffre qui tend à augmenter au fil des ans notamment en raison de l’allongement de la durée de la vie et de l’augmentation des pathologies liées à l’âge. Toutefois, la crainte d’être stigmatisé ou encore le fait de considérer l’entreprise comme un espace de repos et de répit mènent ces actifs à ne pas évoquer leur situation dans la sphère professionnelle. 88% des salariés aidants affirment, en effet, n’en avoir jamais parlé à leur entreprise.

Souvent, ces aidant.e.s relèguent leur propre santé au second plan. Ainsi, 9 sur 10 se disent fatigués moralement et 8 sur 10 physiquement. Dans l’entreprise, la charge mentale qu’ils subissent, le stress, la fatigue et le manque de temps impactent les performances, entraînent des absences répétées, des arrêts maladie voire le burn out.

Au cours des 12 derniers mois, 75% des salariés aidants actifs se sont arrêtés en dehors des congés payés. Des arrêts imprévus, de courte durée, qui impactent l’organisation de l’entreprise et représentent une perte importante. Les entreprises doivent donc s’emparer du sujet et adopter une démarche de reconnaissance de ces aidant.e.s.

 

 

L’importance d’être reconnu et accompagné

 

Les entreprises ont un rôle important à jouer afin de rendre visibles les aidant.e.s et de les accompagner dans leur quotidien. L’entretien annuel et la diffusion d’informations en interne sur ce sujet peuvent permettre aux entreprises de détecter les salariés aidants au sein de sa structure.

Aussi, il semble essentiel de reconnaître et de valoriser les compétences développées par les aidants hors de l’entreprise : polyvalence, capacité à gérer le stress et à penser à tout (portage des repas, gestion de l’accompagnement des personnes aidées …).

Le CIDDF, L’UDAF 49, AG2R La Mondiale et le CCAS d’Angers soulignent l’importance d’avoir une démarche de reconnaissance globale et proposent des pistes de réflexion et d’action pour les entreprises.

 

La démarche de reconnaissance globale en entreprise

 

  • Inscrire la thématique dans la démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises, sous l’angle de la qualité de vie et du bien-être au travail
  • Ouvrir la parole pour faciliter le repérage des salariés aidants, avec écoute, empathie et bienveillance
  • Accorder des congés spécifiques réservés aux salariés aidants (congés de solidarité familial, congé proche aidant, congé de présence parental). Par exemple, la loi permet en effet à toute personne confrontée à la survenue d’un handicap chez un enfant de bénéficier de 2 jours de congés supplémentaires.
  • Permettre le don de jour de repos non pris
  • Aménager les horaires de travail. Le code du travail prévoit une disposition pour tout salarié en situation d’aidance.  65% des salariés aidants ont eu recours à un aménagement d’horaires.

Partage d’expérience : Le Crédit Agricole d’Anjou a réalisé un appel aux promesses de don auprès de ses salariés pour identifier celles et ceux qui seraient prêts à accorder des journées de repos à un.e collègue touché.e par la maladie. Plus de 100 collaborateurs se sont manifestés, avec des promesses de congés allant jusqu’à 5 jours. Cet accord a été inscrit en amont des dispositions législatives déjà existantes. Toutefois, ce don reste difficile en raison du frein psychologique existant chez l’aidant qui ne voudra pas que cela impacte ses collègues.

 

Trouver le bon interlocuteur

 

Qui sont les acteurs du territoire sur qui les entreprises et les salariés peuvent s’appuyer ?

  • L’UDAF 49 avec une permanence téléphonique d’écoute et d’information
  • Le CCAS d’Angers accompagne les proches aidants et plus particulièrement quand l’aidé.e est une personne âgée de plus de 60 ans : informations, soutien psychologique et ateliers bien-être
  • Le CIDFF du Maine et Loire, pour des conseils d’ordre juridique et des informations sur l’accès aux différents droits
  • Outre l’aide et l’accompagnement individuel de l’aidant, via l’action sociale des caisses de retraites complémentaires, AG2R LA MONDIALE propose aux entreprises des solutions telles que :
    • l’accompagnement individuel de l’aidant
    • l’apport de leur expertise pour faciliter l’accès à l’hébergement
    • le village répit famille pour partir en vacances avec un proche dépendant, avec le soutien d’une équipe médico-sociale
    • l’aide pour l’aménagement de l’habitat
    • l’accompagnement collectif avec un module de sensibilisation et de formation à l’ensemble des salariés et des managers
    • des ateliers thématiques bien-être et des formations e-learning pour les aidants

Dans la reconnaissance et l’accompagnement des salariés aidants, l’entreprise a ainsi un rôle important à jouer et pourra s’appuyer sur les acteurs compétents du territoire. Un moyen de permettre à ces actifs, toujours plus nombreux, de concilier temps de vie, santé et emploi, dans un cadre flexible et bienveillant.

 

Pour plus d’informations :

  • CIDFF du Maine-et-Loire : 35 rue Saint-Exupéry 49100 Angers – 02.41.86.18.04
  • UDAF 49 : 4 Avenue Patton 49003 Angers – 02.41.36.04.44 – aidants49@udaf49.fr
  • CCAS d’Angers : Boulevard de la Résistance et de la Déportation 49020 Angers – 02 41 05 49 49

 

De la responsabilité éducative des entreprises

Novembre est une période charnière pour des centaines de collègien.ne.s angevins qui s’apprêtent à fouler le sol de l’entreprise dans le cadre d’un stage découverte. L’occasion d’aborder le sujet de la responsabilité éducative des entreprises. Comment mieux impliquer les entreprises en tant qu’acteurs dans l’éducation ? Le think tank Vers Le Haut, a publié un rapport “ Manifeste pour la responsabilité éducative de l’entreprise” qui propose des idées et actions pour aller dans ce sens.

 

Des recommandations parties d’un constat

 

  • Jeunes, parents et chefs d’entreprises estiment que l’entreprise n’est pas suffisamment impliquée dans le système éducatif.
  • 1 chef d’entreprise sur 5 considère que le système éducatif est adapté au monde du travail.
  • Seulement 29% des jeunes considèrent que les entreprises leur font suffisamment confiance.

 

Ces chiffres (issus du baromètre Jeunesse&Confiance, 2017) illustrent l’important écart entre les jeunes et le monde de l’entreprise. Une distance qui, selon le rapport, engendrerait un taux de chômage élevé, une désorientation, un mauvais discernement des talents et des compétences.

 

A ce constat s’ajoute que les jeunes attendent des entreprises qu’elles agissent et qu’elles ne soient pas simplement des parties prenantes, face aux grands défis du monde tel que celui de l’Education. En effet, 83% des millenials considèrent que les entreprises doivent s’engager dans la résolution des problèmes de société.

 

De son enquête, Vers Le Haut tire deux enseignements. Si les entreprises ont déjà développé des actions à fort impact éducatif, ces dernières ne sont toutefois pas coordonnées et ne s’inscrivent pas dans une vision stratégique de long terme.

“Le rôle éducatif des entreprises n’est pensé ni par les entreprises, ni par les acteurs du monde éducatif”.

 

De la bonne volonté à la vision stratégique

 

Pour que les entreprises affirment leur position d’acteurs clés de l’éducation et qu’elles se saisissent de leur responsabilité éducative, Vers Le Haut à identifier 10 points d’impact potentiels de l’entreprise dans l’éducation.

 

Zoom sur des initiatives existantes

 

En matière d’orientation, le Think Tank propose des mesures en faveur de l’accueil des stagiaires de troisième et d’évaluation de la satisfaction des élèves mais également pour la connaissance des métiers à travers des interventions dans les établissements scolaires. Dans ce cadre, FACE et ses entreprises engagées participent à la découverte des métiers techniques et industriels avec Teknik. Le programme s’articule entre immersion dans des univers industriels et techniques, rencontres avec des collaborateurs et collaboratrices d’entreprise et conception de projet.

En terme de participation à la formation initiale, les propositions sont orientées vers l’apprentissage et les dispositifs de formation. L’occasion de citer les initiatives d’entreprises qui possèdent leurs propres écoles de formation et celles qui participent à la co-construction de ces dispositifs.  Sur le territoire angevin, les entreprises s’engagent pour l’initiation des collégiennes aux métiers et usages du numérique à travers le programme Wi-Filles.

 

Pour découvrir d’autres initiatives existantes ainsi que les idées et propositions de Vers le Haut, nous vous invitons à parcourir le ‘Manifeste pour la responsabilité éducative des entreprises”, un bel ouvrage qui donnera des clés aux entreprises pour s’engager en faveur de l’Education.